Boris Ratnikov affirme qu’il a utilisé la télépathie pour sauver la Russie d’une attaque étrangère – entendre “américaine”. Ses déclarations sont de plus en plus écoutées sur le web.
Ce septuagénaire russe joue à merveille le rôle du général du KGB à la retraite. Ayant servit aussi bien l’URSS que la Russie, Boris Ratnikov a l’air, de prime abord, d’un militaire froid, ayant passé sa vie à servir humblement et docilement les intérêts du Kremlin – mais creusez, et vous découvrirez un homme qui a plus à voir avec Raspoutine qu’avec Brejnev, barbe exceptée.
Souvent placé dans la case des “toqués”, Ratnikov affirme qu’au plus fort de la guerre froide, l’URSS a enrôlé des hommes aux pouvoirs surnaturels, les X-Men Stalinistes, en quelque sorte, pour les rallier à la cause soviétique : “Presque toutes les personnes dotées de pouvoirs psychiques étaient sous contrôle du KGB” ajoute-t-il. “Et vous ne pouvez pas imaginer la bataille qui a fait rage, cerveau contre cerveau, pendant toute la fin du XXe siècle. J’exagère à peine lorsque je dis qu’il s’agissait de batailles astrales“, termine-t-il, selon le site Daily Beast.
Après la chute de l’URSS, les ennemis du pays dépensèrent des “centaines de millions de dollar” pour combattre la “psyché de la Russie à distance“. Le “Merlin du Kremlin” défendit alors son pays, dit-il, ajoutant qu’il y avait bien plus dangereux alors que la multiplication des armes nucléaires, les “armes psychotroniques” qui peuvent être utilisées pour “s’emparer de l’esprit de millions de gens et les transformer en zombie”.
Tandis que la Russie luttait pour survivre dans les années 90, Ratnikov utilisa ses pouvoirs télépathiques pour empêcher une guerre frontalière avec la Chine, pour faire reculer la main-mise du Japon sur les îles Kurile et pour interdire aux guerriers psychiques américains d’envahir l’esprit fragile du président Boris Yeltsin.
Pour en savoir plus sur Boris Ratnivok, nous vous recommandons la lecture de l’excellent article de The Daily Beast, qui vous comptera notamment comment le responsable de la sécurité de Boris Yeltsin, Georgy Ragozin, se vantait d’être capable de susciter les âmes et de lire, à distance, dans l’esprit de la secrétaire d’État Madeleine Albright pour y découvrir, horrifié, une incontrôlable haine des slaves.
Malheureusement pour eux, Vladimir Poutine qualifia ce genre d’idée de “fantasmes érotiques générés par la politique”, ajoutant que “Peut-être quelqu’un se donne-t-il du plaisir avec ça, mais ça ne mène pas à grand chose.”
La messe est dite.
Source : Inside the KGB’s Super Power Division – The Daily Beast