Sur Facebook, l’internaute se croit caché alors, qu’en réalité, il est totalement nu. Face à cette constatation, une chose vous reste à faire : stalkez votre prochain. Voici nos astuces pour épater vos amis en espionnant leur vie numérique.
Le verbe anglais “stalking”, vocable signifiant “espionner” et “suivre en cachette”, a connu une seconde jeunesse sur internet. Il sert désormais à décrire la curiosité malsaine permise par le réseau social Facebook. Contrairement au stalking urbain, activité dangereuse, le “stalking” numérique consiste simplement à ouvrir les yeux sur ce que vos amis vous montrent.
Cela pourra vous permettre de les manipuler à merveille.
Le week-end est l’ami du stalkeur. Pour étonner vos amis, il faut les garder à l’oeil pendant toute la durée de ce temps de repos hebdomadaire. Commencez par vous rendre sur la page de votre cible, et dans le menu en dessous de son nom, cliquez sur la section “évènements” pour voir ceux auquels votre ami est inscrit. Cela vous donnera une excellente idée du type de week-end que vous allez avoir à reconstituer.
Ensuite, engagez une conversation badine avec votre cible afin de gardez un oeil sur son temps de réponse ainsi que ses moments d’activité. L’appli mobile permet de bien suivre les moments de connexion et, grâce aux accusés de réception, de connaître le moment exacte où votre cible lit votre message. Si elle vous réponds, vous pouvez aussi assez rapidement estimer son dégrée d’alcoolémie par la qualité de son orthographe et la richesse de son lexique.
Le dimanche, envoyez un message vers 7 heure et attendez. L’heure de la lecture vous donnera une idée de l’heure du levé.
Autre point capital, épiez les rencontres. En bas à gauche de la page de votre ami, vous trouverez le nombre d’ajouts récents ainsi que, si vous cherchez bien, la date de l’ajout. Cliquez sur les profils des nouveaux amis de votre cible, regardez bien le fil de ses personnes, leur âge ainsi que leur métier. Si ceux-ci ont des paramètres de confidentialité élevées, ne désespérez pas : ouvrez tous les albums, il y a souvent des choses accessibles malgré tout.
En résumé, si votre ami a ajouté une demoiselle vers 11h le samedi soir, qu’il allait à une soirée électro ou à un anniversaire, et qu’il s’est levé tard. Vous pouvez tenez un : “Alors, ça se passe bien avec Mme. X, elle n’a pas vomi sur ta moquette au moins ?“.
Succès garanti car s’il a couché, il sera stupéfait. S’il n’a pas couché, il sera scotché.
Mais le stalking est aussi utile pour la séduction. La drague moderne implique toujours, à un moment ou un autre, l’ajout sur facebook. Casanova n’aurait pas rêvé de disposer, sur ses conquêtes, de fiches préalablement constituées où il est possible de connaître leur préférence culturelle ainsi que leur existence événementielle dans l’historique de leur vie urbaine. La fatuité des individus est telle qu’ils ne soupçonneront jamais négativement une communauté de goût : si vous lui annoncez que vous aussi vous aimez ce “groupe de rock indé” ou cette “artiste turque”, elle ne se sentira pas espionnée, mais comprise.
Stalkons-nous les uns les autres <3
Photo Credit: Don Hankins via Compfight cc