Une nouvelle année commence : une vieille tradition du patrimoine mondial exige que vous preniez de bonnes résolutions. Une autre tradition, curieusement instituée la même année que la précédente, exige que vous les oubliez juste après les avoir prises ce qui est, vous en conviendrez, tout à fait regrettable.
Le Tryangle vous propose ainsi 3 méthodes faciles pour accomplir vos résolutions avec 100% de réussite.
Prendre une résolution facile à réaliser
Grâce au Tryangle, les résolutions du nouvel an seront, non un fardeau, mais un moment charmant à ajouter au plaisir de votre conversation. Car, en effet, le premier écueil de la prise de résolution annuelle réside dans son ambition. Le «preneur de résolution» sort généralement d’une période où son cerveau a fréquemment été imbibé d’alcool et son ventre garni de dinde. Cela le pousse à négliger ses paroles et prétendre «arrêter l’alcool», à «perdre vingt kilos» ou à «ne plus jamais boire d’eau». Dans les trois cas, c’est l’échec assuré pour le «preneur de résolution».
La solution la plus simple consiste à bannir toute ambition. Voici le mode d’emploi. Attendez que quelqu’un vous pose la question fatidique : «Quelles sont vos bonnes résolutions ?». Soyez bien sûr qu’il s’agisse de cette question et non de «Peux-tu me passer le sel ?» ou «Comment va ta femme ?», questions au demeurant sympathiques mais qui n’ont rien à voir. A ce moment, répondez “Fumer par le genou”. Pour ce faire, retroussez votre pantalon, plissez la peau du genou après avoir tendu la jambe (pour disposer d’un bout de peau) et plantez-y une cigarette. Si vous voulez vraiment bien commencer l’année, vous pouvez dessiner deux yeux au-dessus – rires garantis –
La Torture (seul ou à deux)
Si vous souhaitez absolument parvenir à vos fins tout en découvrant des plaisirs nouveaux, la torture est la solution idéale. Attention : à moins que vous ne soyez vraiment motivé, et anormalement souple, la torture se pratique à deux, voir à trois dans le cas de la manivelle intestinale et exige parfois un suivi médical (surtout s’il s’agit de se retirer les viscères et de les enrouler sur un bâton). En solitaire, la fourche de l’hérétique permet de garder, en tout circonstance, la tête haute face au découragement :
Selon une étude scientifique, les personnes soumises à la torture d’une chaise de Judas ou d’un écraseur de tête ont, à 100%, non seulement accompli leurs bonnes résolutions mais aussi avoué l’emplacement de diverses bases secrètes. Méfiante tout de même, l’infirmité provoquée par le séparateur de genou ou les cisailles crocodiles peuvent nuire à l’accomplissement de «Bonnes résolutions» sportives. L’empalement, quant à lui, est à proscrire, à moins que vous ne soyez résolu à mourir, une résolution facile ( voir chapitre 1 ).
Sources : Top 10 des tortures médievales
L’auto-hypnose
Si vous êtes ambitieux, dans ce cas, l’auto-hypnose peut être un moyen mnémotechnique et motivant de parvenir à vos fins. Héritée de l’hypnose ericksonienne, l’auto-hypnose requiert l’enregistrement d’un disque sur lequel vous reciterez, à la deuxième personne du singulier, et à l’impératif, vos résolutions. Par exemple, pour les tueurs en série : «Tu ne tueras point». Ce disque est à écouter la nuit, en vous endormant.
Soyez prudent : ne dites à personne que vous pratiquez l’hypnose. En effet, rien ne serait plus simple que de glisser, dans l’enregistrement de vos disques de motivation, des motivations autres. En effet, d’autres personnes moins motivées pourraient vous charger de leur bonnes résolutions et si vous souhaitiez «commencer le karaté» et «faire du bodybuilding», méfiez-vous de vos amies qui souhaitent «se mettre au tricot» et «perdre du poid», vous risqueriez de vous retrouvez karateka-gay, avec des muscles mais sans ventre… (NDLR : même si le tricot est une activité charmante, je suis d’ailleurs en train de me lancer dans un cache-col fuschia des plus seyants).